Série balado : Appel à l’aide

Bienvenue à Appel à l’aide, une série spéciale de balados de la Fondation canadienne des femmes.

Nous savons que la violence fondée sur le genre représente un problème et nous voulons soutenir les survivant·e·s que nous côtoyons, mais beaucoup de préjugés et de silence entourent la violence fondée sur le genre dans la société.

Trop de personnes qui en vivent sont humiliées, muselées et stigmatisées, et trop de gens ne se sentent pas assez confiants ou compétents pour les aider. On s’entretient avec des survivant·e·s et des spécialistes et on explore comment les gens ordinaires peuvent mieux épauler les survivant·e·s de violence fondée sur le genre.

Disponible partout où vous consommez vos balados.

Ce balado contient des témoignages de violence fondée sur le genre. Prenez soin de l’écouter dans un bon contexte pour vous.

Série de trois épisodes

Mélanie : L’importance de croire les survivantes

Au cégep, Mélanie a été agressée sexuellement par un membre de l’équipe de football de l’école. En plus de devoir survivre à ce traumatisme, Mélanie a dû faire face au jugement et à l’intimidation de certain.e.s étudiant.e.s, du corps professoral et de la police. Dénoncer n’est pas facile, et croire les survivantes est primordial. Personne ne réagit de la même façon à un traumatisme, et selon Mélanie, il est important de faire de la place pour la survivante et de lui laisser le choix de décider elle-même comment elle veut gérer la situation. Et surtout, il faut la croire et valider ce qu’elle a vécu. Dans cet épisode, Mélanie nous raconte comment venir en aide aux survivantes et devenir de bon.ne.s allié.e.s. Elle nous raconte son expérience avec la première personne qui l’a crue, et comment son empathie a été cruciale dans sa guérison. Faire preuve de bienveillance, ça peut changer les choses.

Marlihan : La reprise du pouvoir est au coeur de la guérison

En tant que femme noire, en tant que survivante et en tant qu’experte des violences genrées, Marlihan nous partage comment elle a été témoin des réactions racistes et des préjugés qui existent autour de la violence fondée sur le genre. Son constat : un manque de ressources et de visibilité qui fait en sorte que plusieurs survivantes ont peur d’être revictimisée et de ne pas être crues. Dans cet épisode, Marlihan nous fait mieux comprendre les différentes formes d’oppression qui peuvent s’ajouter à la violence genrée et nous explique comment en tenir compte pour offrir le meilleur soutien possible à une survivante. La violence fondée sur le genre n’est pas vécue de la même manière par tout le monde. Certaines formes de discrimination comme le racisme, le capacitisme, l’hétérosexisme et la transphobie font en sorte que certaines personnes sont plus à risque de vivre de la violence. Aujourd’hui, Marlihan est instigatrice du projet Hood Stop les violences sexuelles à Montréal-Nord et coordonnatrice des programmes et de l'engagement communautaire à l'Institut Simone de Beauvoir de l'Université Concordia. Elle nous confie ce qui l’a poussée à faire le travail qu’elle fait aujourd’hui et nous parle de l’importance de la reprise du pouvoir dans la guérison.

Julie : L’écoute, ça peut sauver des vies

Julie a grandi dans le nord de l’Ontario, dans une famille tissée serrée. Elle vit jusqu’à dix-neuf ans sans raison de se méfier des autres. Tout change au moment d’entrer à l’université quand son copain, originaire du même village, adopte des comportements lorsqu'ils emménagent ensemble à Ottawa. Après plus de deux ans de menaces, de contrôle, de harcèlement psychologique et d'agressions sexuelles, Julie réussit à le quitter avec l’aide de ses ami.e.s. Mais ce n’est que le début de son épreuve, car son ex la traque et la harcèle pendant dix ans, lui faisant craindre pour sa vie. Dans cet épisode, Julie revient sur cette relation et sur les interventions de ses proches qui l'ont aidé et lui ont nui durant ces années difficiles. Elle souligne que le fait de sentir que ses ami.e.s n'avaient pas d'attentes envers elle et la comprenaient lui a donné du courage pour quitter son partenaire, et pour survivre par la suite. Julie partage son histoire pour encourager les proches à intervenir en faisant preuve d'une grande écoute et d'ouverture d'esprit. Aujourd’hui, Julie est une activiste établie à Ottawa et a contribué à faire changer plusieurs lois en appui aux survivantes de violence envers les femmes. Elle a publié le livre « Resilience is futile: The Life and death and Life of Julie S. Lalonde », son récit de survivante.

Ce projet a été subventionné par Femmes et Égalité des genres Canada.  WAGE Canada logo

Où l’écouter

Passez à l’action

Quand on sait comment réagir aux signes de violence, on peut changer l’histoire.

En savoir plus

Écoutez l’autre balado de la Fondation canadienne des femmes (en anglais seulement).

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