Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes

Voici le projet Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes, une initiative nationale d’action collective unique réunissant des jeunes, des programmes communautaires, des universitaires, des décideurs et décideuses politiques et des bailleurs et bailleuses de fonds afin de mettre en commun les succès et les difficultés de chacun et chacune ainsi que pour discuter de l’avenir des programmes de promotion des relations saines chez les jeunes.

La Fondation canadienne des femmes a obtenu une subvention de l’Agence de la santé publique du Canada, dans le cadre de la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, pour mettre en œuvre un projet de cinq ans (d’avril 2019 à mars 2024). Ce projet constitue la prochaine phase de la stratégie d’action collective nationale « Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes », entamée par la Fondation canadienne des femmes en 2015 au moyen d’une subvention de trois ans du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres.

L’objectif du projet est de soutenir les programmes qui aident les jeunes à adopter des stratégies leur permettant d’établir et de maintenir des relations interpersonnelles saines, de manière à prévenir la violence fondée sur le genre et ses conséquences immédiates et à long terme sur les individus, les collectivités et la société canadienne dans son ensemble.

APPRENEZ-EN PLUS SUR LE PROJET BÂTIR LE DOMAINE DE LA PROMOTION DES RELATIONS SAINES CHEZ LES JEUNES

La violence fondée sur le genre, y compris la violence faite à certaines personnes en raison de leur expression de genre, leur identité de genre ou leur genre présumé, est une grave source de préjudice et un obstacle évitable à l’égalité des genres.

De plus en plus de données probantes démontrent que l’approche collaborative des problématiques sociales complexes, comme la violence fondée sur le genre, obtiennent de meilleurs résultats et connaissent une réussite plus durable que les tentatives isolées. Par ce projet, la Fondation canadienne des femmes souhaite améliorer la communication et la collaboration entre les jeunes, les organismes qui les servent, les bailleurs de fonds, les responsables des politiques, les commissions scolaires, les chercheurs et chercheuses, et d’autres professions et communautés travaillant pour prévenir et contrer la violence dans les fréquentations chez les jeunes.

Le projet est donc axé sur l’amélioration et la consolidation des liens et relations entre les différents intervenant-e-s, et sur la mise en place d’une coordination plus étroite, d’une meilleure harmonisation, d’une communication accrue et d’une mutualisation plus efficace des connaissances.

Cet objectif sera poursuivi par l’organisation :

  • D’un Réseau national des Premières Nations, Métis, et Inuits
  • De pôles régionaux au Québec et dans la région Atlantique
  • De facilitateurs et facilitatrices jeunesse
  • D’un Centre national de connaissances sur les relations saines chez les jeunes

Lire le rapport complet en français, inuktitut, ou anglais.

Le présent rapport porte sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les jeunes des Premières Nations Métis·ses et Inuit·e·s du pays aujourd’hui connu sous le nom de « Canada ». Plus particulièrement, il vise à mettre en lumière les réalités des femmes et des personnes bispirituelles et de la diversité de genre, car plus de 80 % des personnes qui ont répondu au sondage s’identifient comme telles. Le rapport examine les effets de la pandémie sur les jeunes Autochtones et ses effets en matière de violence fondée sur le genre, et présente des recommandations concernant les meilleures manières de servir les jeunes des Premières Nations, Métis·ses et Inuit·e·s à l’avenir.

CORÉDIGÉ PAR
la Fondation canadienne des femmes,
Taylor Arnt et Courtney Vaughan

AVEC LA COLLABORATION DE
Tori Chief Calf

Les valeurs et principes du domaine

Tout au long du projet, les intervenant-e-s du domaine ont consolidé les valeurs et les principes clés qui orientent la promotion des relations saines chez les jeunes au Canada.

  • Placer les voix des jeunes au cœur du travail, ce qui suppose nécessairement d’inclure des représentant-e-s jeunesse à toutes les étapes du projet. Cette approche pourrait par exemple impliquer d’organiser plus de groupes de discussion ou de consultations avec des jeunes, d’embaucher des représentant-e-s jeunesse pour des postes clés du réseau national, d’impliquer les jeunes dans le développement des programmes et de travailler avec des jeunes au sein de comités consultatifs ou de conseils jeunesse.
  • L’intersectionnalité et l’inclusion, notamment en plaçant les voix et les perspectives des personnes marginalisées au cœur du travail du domaine et en s’assurant que les programmes soient conçus en fonction de communautés précises, comme les jeunes 2ELGBTQI+, les jeunes s’identifiant comme membre des Premières Nations, Métis-se-s et Inuit-e-s, et les jeunes difficiles d’accès.
  • Développer un cadre conceptuel commun anticolonial, intersectionnel, féministe et qui vise à amplifier le leadership des jeunes aux côtés des intervenant-e-s adultes. Cette démarche est également liée au besoin de développer un vocabulaire commun dans l’ensemble du domaine et de s’entendre sur les principes fondamentaux des programmes de promotion des relations saines chez les jeunes.
  • Adopter une perspective large et holistique des relations saines, c’est-à-dire offrir des programmes centrés sur une diversité de sujets, dont la santé personnelle et mentale, les relations amoureuses et les fréquentations, mais aussi les relations familiales, amicales, communautaires et avec l’environnement.
  • Travailler à la fois sur la prévention et l’intervention, c’est-à-dire développer des programmes de prévention des relations malsaines ainsi que des programmes pour combattre la violence dans les relations en offrant du soutien et des soins aux jeunes.

Priorités clés pour renforcer le domaine

  1. Soutenir le travail des prestataires de programme de promotion des relations saines chez les jeunes en cernant les compétences essentielles, la formation de base et les programmes d’évaluation.
  2. Mobiliser Ies parents, gardien-ne-s et autres systèmes de soutien dans les programmes de promotion des relations saines chez les jeunes, dans le cadre d’une approche holistique impliquant les familles et la collectivité, au-delà de l’école.
  3. Bâtir un leadership et un réseau de portée nationale, pour dialoguer avec le gouvernement et mener des démarches de plaidoyer, bâtir des relations avec des organismes de financement et partager des connaissances au sein du milieu.
  4. Mettre sur pied des programmes à l’intention des Premières Nations, des Métis-se-s et des Inuit-e-s, en employant une approche axée sur les forces, pour mieux répondre aux besoins et s’adapter à l’histoire et aux perspectives des jeunes Autochtones, Métis-se-s et Inuit-e-s.
  5. Établir des programmes en milieu communautaire afin d’atteindre des jeunes dans des collectivités rurales, surtout en offrant des programmes en dehors du cadre scolaire.
  6. Favoriser l’accès et la participation de jeunes qui ne fréquentent pas l’école, y compris des jeunes qui sont en traitement, pris en charge, en détention ou scolarisé-e-s à domicile.
  7. Offrir des programmes en ligne et des programmes numériques, ce qui souligne les possibilités offertes par les médias numériques et les nouvelles technologies multimédias pour atteindre les jeunes en ligne.
  8. Les voix des jeunes et la diversité sur le plan du genre sont au cœur des principes fondamentaux de tous les domaines d’action. Le fait de centrer le travail sur ces voix deviendra un principe directeur de tous les efforts en matière de promotion des relations saines chez les jeunes.

Conseil d’orientation

Le Conseil d’orientation est un comité consultatif national dont le rôle est d’orienter les priorités nationales et d’y contribuer, tout en soutenant les centres régionaux. Conçu pour représenter différents secteurs du domaine, le Conseil d’orientation est également constitué des représentant-e-s des divers milieux dans lesquels les programmes sont déployés.

Les rôles, responsabilités et activités du Conseil d’orientation

  1. La création d’une base de données nationale au sujet des intervenant-e-s des quatre secteurs : les prestataires de services sans but lucratif, les professionnel-le-s de la recherche et les universitaires, les bailleurs de fonds et philanthropes ainsi que les décideurs et décideuses politiques.
  2. Des consultations exploratoires auprès de 15 intervenant-e-s de chacun des secteurs du domaine pour recueillir des réflexions préliminaires au sujet des tendances et des défis, des acteurs et actrices influent-e-s et des possibilités de renforcement du domaine.
  3. Un sondage national a été conçu et envoyé aux intervenant-e-s répertorié-e-s dans la base de données nationale afin de dresser un portrait général du domaine. Avec cette enquête, nous souhaitions mieux comprendre la composition du domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes.
  4. Organisation des Forum nationaux en 2017 et 2018

Groupes de travail

Les groupes de travail nationaux ont comme mission de consolider les ressources, de mener des recherches et d’élaborer des projets concrets pour renforcer leur domaine prioritaire spécifique.

Groupes de travail précédents :

  1. Les programmes à l’intention des Premières Nations, des Métis-se-s et des Inuit-e-s : Ce groupe a travaillé sur l’amélioration des programmes en adoptant une approche axée sur les forces et en incorporant davantage les perspectives et les besoins des communautés autochtones au Canada.
  2. Outiller et mobiliser les adultes : Ce groupe avait pour objectif de renforcer le pouvoir d’agir des prestataires de programmes et de mieux impliquer les parents et les gardien-ne-s afin d’améliorer l’efficacité des programmes de promotion des relations saines chez les jeunes.
  3. Les programmes en milieu communautaire et à l’intention des jeunes difficiles d’accès : Ce groupe a travaillé sur les programmes offerts en milieu communautaire, surtout les programmes à l’intention des jeunes qui ne fréquentent pas l’école, comme les jeunes en détention ou pris en charge, les jeunes en situation d’itinérance et les jeunes scolarisés à la maison.
  4. Le leadership national : L’objectif principal de ce groupe de travail était d’élaborer une stratégie nationale, de mettre sur pied un réseau national et de créer un Centre de partage des connaissances en matière de relations saines chez les jeunes au Canada.

Cartographier le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes

Afin d’obtenir une vision globale préliminaire des personnes, des organismes et des activités et initiatives liés au domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes du Canada, nous avons lancé, en 2016, un sondage national. Voici quels étaient ses objectifs :

  • Dessiner une carte représentant l’ensemble des personnes, des organismes et des projets et initiatives en cours dans les différents milieux, secteurs et régions du Canada
  • Connaître les buts et les objectifs de chacune et chacun des intervenant-e-s, de même que le genre de difficultés et d’obstacles rencontrés dans leurs efforts pour les réaliser
  • Cerner les aspects à améliorer et nécessitant une intervention pour éliminer ces difficultés et renforcer le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes

Pour plus d’information sur les résultats du sondage, consultez le Résumé du rapport du sondage national

Forums nationaux sur le projet Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes

Forum national 2017 – Toronto

Le premier forum national a réuni environ 70 intervenant-e-s de différents secteurs et régions du Canada en vue de mieux comprendre le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes, d’entamer des discussions sur le sujet et de favoriser les échanges.

Le but était de tisser des liens entre les champion-ne-s et les intervenant-e-s qui travaillent dans le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes, d’arriver à une compréhension mutuelle de l’état actuel du domaine en se fondant sur les résultats du sondage et d’élaborer quatre à six plans d’action préliminaires, appuyés par des groupes de travail, pour saisir les occasions de bâtir le domaine et de le renforcer.

Consultez l’ordre du jour et le matériel.

Forum national 2018 – Winnipeg

Le deuxième forum national a réuni environ 70 intervenant-e-s de différents secteurs et régions du Canada en vue de mieux comprendre le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes, d’entamer des discussions sur le sujet et de favoriser les échanges.

Ce rassemblement se voulait une occasion de tisser des liens pour accroître la collaboration entre les secteurs et les régions, mettre en commun ce qu’ont appris les groupes de travail sur les champs d’intervention prioritaires dans leurs activités, de comprendre ce que représentent les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation pour le domaine et d’établir d’autres recommandations pour bâtir et enrichir le domaine à l’échelle nationale, dont relativement aux prochaines étapes à entreprendre en ce sens.

Consultez l’ordre du jour et le matériel.

Activités principales

  • Une cartographie détaillée – Mieux définir le « portrait » des personnes, organismes et projets qui composent actuellement le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes Premières Nations, Métis-ses et Inuit-e-s.
  • Une convocation national – Organiser des rencontres régulières, en personne et en ligne, de manière à rapprocher les partenaires, favoriser la collaboration et l’élaboration de stratégies communes et multiplier les occasions propices aux échanges fructueux.
  • Un Centre de ressources et de connaissances – Mener des recherches, réaliser des études préparatoires et produire des ressources stratégiques transférables au sein du domaine, en cernant les éventuelles lacunes.
  • Des séances et des trousses de formation axées sur les compétences – Concevoir et distribuer collectivement des instruments qui nous permettront de cerner et combler les lacunes; jusqu’à quatre instruments, un pour chaque année de 2019 à 2024.
  • La mise en œuvre d’un plan d’action – Élaborer un plan d’action régional comprenant des objectifs définis collectivement sur un échéancier de quatre ans, commençant à l’automne 2019 et prenant fin en mars 2023.

Rapport : Indige-Health Convergence pancanadienne pour les avenirs des PremièresNations, des Inuit·es et des Métis·ses

Partenaires actuels

Nous sommes fières de collaborer avec de nombreux organismes déjà très actifs dans le domaine, et sommes constamment à la recherche de nouveaux partenaires à ajouter à cette liste.

Activités principales

  • Une cartographie détaillée – Mieux définir le « portrait » des personnes, organismes et projets qui composent actuellement le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes partout au Québec.
  • Une convocation provinciale – Organiser des rencontres régulières, en personne et en ligne, de manière à rapprocher les partenaires, favoriser la collaboration et l’élaboration de stratégies communes et multiplier les occasions propices aux échanges fructueux.
  • Un Centre de ressources et de connaissances – Mener des recherches, réaliser des études préparatoires et produire des ressources stratégiques transférables au sein du domaine, en cernant les éventuelles lacunes.
  • Des séances et des trousses de formation axées sur les compétences – Concevoir et distribuer collectivement des instruments qui nous permettront de cerner et combler les lacunes; jusqu’à quatre instruments, un pour chaque année de 2019 à 2022.
  • La mise en œuvre d’un plan d’action – Élaborer un plan d’action régional comprenant des objectifs définis collectivement sur un échéancier de quatre ans, commençant à l’automne 2019 et prenant fin en mars 2023.

Les partenaires actuels

Nous sommes fières de collaborer avec de nombreux organismes déjà très actifs dans le domaine, et sommes constamment à la recherche de nouveaux partenaires à ajouter à cette liste.

l s’agissait d’une occasion d’accroître la collaboration entre les personnes qui travaillent dans un domaine lié à la promotion des relations saines chez les jeunes. Par exemple, partout au Canada, on retrouve :

  • de nombreux organismes offrant des programmes visant à augmenter la capacité des jeunes à développer des relations saines;
  • une panoplie de bailleurs et bailleuses de fonds et d’organismes philanthropiques qui financent ce genre de programmes;
  • une variété d’initiatives et de politiques aux niveaux fédéral, provincial et municipal liées au développement sain des jeunes (dont les relations saines);
  • des chercheuses et chercheurs indépendants et des établissements universitaires impliqués dans l’établissement des meilleures pratiques pour renforcer la capacité des jeunes à entretenir de saines relations.

Cette initiative avait pour but d’approfondir et de solidifier les liens et les relations entre ces entités et d’améliorer la coordination, la cohérence, la communication et le partage des connaissances. Pour résumer, l’objectif était de mieux outiller une nouvelle génération de jeunes afin qu’ils et elles puissent mener des vies saines et exemptes de violence.

Voici certaines des activités réalisées :

  • La création d’un répertoire national des intervenant-e-s du domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes
  • La consolidation d’avis préliminaires sur le domaine par l’entremise de consultations exploratoires
  • L’élaboration d’un sondage national sur l’état actuel du domaine
  • L’organisation d’un forum national annuel
  • L’administration des fonds pour l’ensemble des activités des groupes de travail

Personnes impliquées :

Le Conseil d’orientation s’est réuni mensuellement pour conseiller, orienter et soutenir les activités du projet. Il était constitué de la Fondation canadienne des femmes, des organismes partenaires et des représentant-e-s de chacun des groupes de travail. Le Conseil était doté d’un-e président-e tournant-e et adoptait une structure horizontale pour favoriser l’esprit de collaboration sur lequel s’appuie tout le projet Bâtir le domaine.

Les groupes de travail se rencontraient sur une base mensuelle ou bimensuelle pour discuter des moyens de renforcer le domaine et pour en élaborer d’autres. Ces rencontres étaient animées par la Fondation canadienne des femmes ainsi que les président-e-s des groupes de travail. Toutes les activités étaient entièrement dirigées par les membres des groupes de travail, tous et toutes des représentant-e-s du domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes au Canada.

Organismes partenaires :

  1. Antigonish Women’s Resource Centre and Sexual Assault Services Association
  2. Boost Child and Youth Advocacy Centre
  3. Association nationale des centres d’amitié
  4. Alliance Pro-jeunesse
  5. PREVNet
  6. Wii Chiiwaakanak Learning Centre

Groupes de travail :

  1. Programmation axée sur les peuples des Premières Nations, métis et inuits
  2. Outiller et mobiliser les adultes
  3. Leadership national
  4. Milieux visés par les programmes communautaires et jeunes difficiles à rejoindre

Pour en savoir plus sur la première phase du projet, y compris sur les groupes de travail, les forums nationaux et les priorités fixées pour le domaine, consultez le rapport Building the Field of Teen Healthy Relationships: 2015-2018 Report to the Field.

Le projet Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes est financé par l’Agence de la santé publique du Canada dans le cadre de la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.

RAPPORT LE PLUS RÉCENT

Bâtir le domaine de la promotion des relations saines chez les jeunes

Comment vous impliquer

Contactez-nous! Dites-nous qui vous êtes et quel rôle vous occupez dans ce domaine émergent. Faites connaître ce projet à d’autres personnes impliquées dans le secteur.

Pour nous contacter, ou pour en savoir plus sur cette initiative, écrivez-nous à l’adresse teenvp@canadianwomen.org.