Nous avons publié les résultats d’une nouvelle sondage national sur le soutien à la fin de la violence fondée sur le genre, le soutien aux besoins des survivants d’abus, les expériences des survivants en matière de révélation d’abus, et la reconnaissance et l’utilisation de l’appel à l’aide.

Répondez à l’appel : apprenez comment aider lorsque vous voyez des signes de violence fondée sur le genre et savoir comment offrir un soutien libre de jugement.

La plupart des gens au Canada conviennent …

la violence fondée sur le genre doit être abordée ouvertement et publiquement pour y mettre fin.

92 %
  • Tout le monde a la responsabilité de mettre fin à la violence fondée sur le genre (90 %)

  • Les décideurs, les dirigeants communautaires et les responsables en emploi devraient prendre des mesures proactives pour mieux soutenir les personnes confrontées à la violence (90 %)

  • Nos écoles devraient enseigner les façons de soutenir les victimes de violence genrée (88 %)

  • Ils ont la capacité d’aider une personne de leur entourage qui subit une violence fondée sur le genre. (68 %)

  • Ils peuvent contribuer à mettre fin à la violence fondée sur le genre dans son ensemble (59 %)

Mais …

  • 54 % ont peur d’aider quelqu’un en public au cas où il se mettrait en danger ou mettrait en danger les autres.

  • 51 % ont peur d’aider quelqu’un en privé au cas où ils aggraveraient la situation.

Et …

  • 46 % des répondants affirment que la violence fondée sur le genre « semble un enjeu si crucial que je ne me sens pas en mesure d’aider à y mettre fin »

  • 24 % estiment que la violence fondée sur le genre est un problème personnel et non un problème de la société.

  • 23 % des Canadiens estiment que la violence commise par un partenaire intime « ne me regarde pas parce qu’elle ne me concerne pas directement »

Pourquoi les gens n’ont pas révélé leurs expériences d’abus :

  • 54 % voulaient passer à autre chose et essayer de ne pas y penser.

  • 35 % craignaient que personne ne les écoute.

  • 32 % des victimes n’ont rien signalé parce qu’elles pensaient qu’elles seraient jugées, blâmées ou humiliées.

  • 27 % craignaient que personne ne les croie.

  • 15% ont estimé que cela les mettrait en danger.

  • 12 % hésitaient à porter plainte pour violence par peur que leur agresseur ne l’apprenne – un chiffre qui passe à 28 % pour les survivantes racialisées.

  • 18% pensaient qu’ils ne recevraient pas l’aide dont ils avaient besoin.

Lorsque les personnes ont révélé leur expérience la plus récente d’abus :

  • Plus de quatre cinquièmes ont été crus (82 %) et traités avec gentillesse (80 %) – 76 % et 74 % respectivement pour les personnes handicapées.

  • 71 % ne se sont pas sentis jugés, blâmés et/ou honteux.

  • 67 % se sont sentis écoutés et validés – 56 % pour les personnes handicapées.

Mais …

  • Seulement 33 % ont été orientés vers des services de soutien utiles et pertinents.

Et …

  • Quatre-vingt-six pour cent des personnes au Canada se croient capables de soutenir une personne confrontée à la violence physique, mais seulement 66 % de celles qui en ont été victimes se sont senties soutenues.

  • 85 % se sent aptes à appuyer une personne victime de violence psychologique, mais seulement 70 % de celles qui ont divulgué avoir subi des mauvais traitements d’ordre psychologique se sont senties soutenues.

  • 80 % des gens se déclarent aptes à apporter un soutien à une personne victime de mauvais traitements d’ordre sexuel, mais seulement 63 % de celles qui ont dévoilé avoir fait l’objet d’abus sexuels se sont senties soutenues.

Le signal d’appel à l’aide « Violence à la maison » est de plus en plus reconnu :

0%
ont vu des informations sur l’appel
0%
ont utilisé l’appel ou l’ont vu utilisé

MÉTHODOLOGIE DU SONDAGE

Maru/Matchbox a mené un sondage au nom de la Fondation canadienne des femmes dans le cadre d’une enquête omnibus nationale. Cette dernière a été réalisée du 7 au 11 février derniers auprès d’un échantillon représentatif de n = 2 024 Canadien-ne-s. L’échantillon a été pondéré selon les données du recensement.

Le projet est financé par Femmes et Égalité des genres Canada.