La Fondation canadienne des femmes signale que le gens sont peu confiants quant à leur capacité à savoir quoi dire et quoi faire, mais en textant APPEL au 540-540, ils peuvent s’assurer d’être mieux préparés

Un sondage national mené par la Fondation canadienne des femmes dénote un très faible niveau de confiance des gens quant à leur capacité à savoir quoi dire et quoi faire pour soutenir une personne en situation de violence fondée sur le genre.

Le sondage a démontré qu’environ les deux tiers (64 %) des Canadien-ne-s connaissent une femme qui a fait l’objet de violence physique, sexuelle ou psychologique.

« Il y a de fortes chances que tout le monde connaisse une survivante de violence fondée sur le genre, que celle-ci ait été de nature physique, sexuelle ou psychologique. Et devant le risque accru de mauvais traitements durant la pandémie, il est particulièrement important que l’on sache tous et toutes comment accompagner les personnes aux prises avec cette violence souvent cachée, déclare Paulette Senior, présidente et PDG de la Fondation canadienne des femmes. Tout le monde peut se préparer à soutenir sans juger. »

Seule une personne sur six au Canada est très confiante en sa capacité de savoir quoi dire ou quoi faire pour aider quelqu’un qui vit de la violence sexuelle ou psychologique. Seule une personne sur cinq croit fermement qu’elle saurait quoi dire ou quoi faire pour aider quelqu’un qui vit de la violence physique. Plus précisément, seulement un cinquième (19 %) des gens sont convaincus qu’ils sauraient avoir un discours réconfortant auprès d’une personne aux prises avec la violence physique, sexuelle ou psychologique, et seulement un quart (26 %) sont persuadés qu’ils sauraient orienter cette personne vers des services de soutien fiables et utiles.

« Novembre est le mois national de sensibilisation à la violence familiale, et c’est aujourd’hui que débutent les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre. C’est pourquoi nous offrons des outils pour que les gens viennent à se sentir amplement capables d’apporter un soutien libre de jugement à une personne en situation de violence fondée sur le genre, dit Mme Senior. Nous invitons l’ensemble des Canadien-ne-s à répondre à l’appel. »

Si vous voyez quelqu’un faire l’appel à l’aide ou si vous soupçonnez qu’une personne de votre entourage vit de la violence fondée sur le genre, vous pouvez vous inscrire et répondre à l’appel en visitant le repondrealappel.ca ou en textant APPEL au 540-540 pour obtenir gratuitement le Guide d’action pour répondre à un appel à l’aide.

Le projet a été financé par Femmes et Égalité des genres Canada.

La Fondation canadienne des femmes est un chef de file du mouvement pour l’égalité des genres au Canada. Par le financement, la recherche, la défense des intérêts des femmes et des filles, et le partage des connaissances, nous nous efforçons d’opérer un changement systémique.

Nous aidons les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre à échapper à la violence, sortir de la pauvreté, prendre confiance et accéder au leadership.

Depuis 1991, nos généreux donateurs et collaborateurs ont investi plus de 150 millions de dollars pour financer plus de 2 500 programmes qui transforment des vies partout au Canada.

Maru/Matchbox a mené un sondage au nom de la Fondation canadienne des femmes dans le cadre d’une enquête omnibus nationale. Cette dernière a été réalisée du 15 au 17 octobre derniers auprès d’un échantillon représentatif de n = 1 515 Canadien-ne-s. L’échantillon a été pondéré selon les données du recensement.

Publiée par Maru Public Opinion, l’enquête a été effectuée par Maru/Matchbox, qui a recouru à Maru/Blue, son fournisseur de services de panels et de collecte de données, pour sonder un échantillon aléatoire des membres de son panel en ligne canadien Voice Canada, puis a pondéré les résultats pour qu’ils soient représentatifs à l’échelle nationale. Vous trouverez les résultats détaillés ici : www.marugroup.net/public-opinion-polls/canada.

Même si, dans le cadre de l’étude, on a demandé aux Canadien-ne-s s’ils et elles connaissaient des personnes transgenres ou non binaires qui avaient vécu de la violence, la taille d’échantillon était trop petite pour tirer des conclusions générales sur leurs expériences.