La Journée internationale des femmes
La Journée internationale des femmes souligne l’importance de promouvoir la justice de genre. Chacun de nous doit être en mesure d’obtenir un salaire équitable et décent, de vivre à l’abri de la violence, d’avoir accès à un logement abordable et à des services de garde d’enfants, de faire preuve de leadership, d’explorer des chances de succès.
Nous avons été témoin de plus en plus d’injustices : risque accru de violence fondée sur le genre, exigences croissantes en matière de soins, dévalorisation du « travail des femmes » et inégalités grandissantes engendrées par la pauvreté.
Ces injustices sont encore pires pour les femmes et les personnes de diverses identités de genre qui doivent faire face à des obstacles supplémentaires dus au racisme, au statut d’immigrant, à la discrimination fondée sur la capacité physique, et à l’instabilité financière.
Faites bouger les choses afin de promouvoir la justice de genre
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C’est quoi la justice de genre?
Global Fund for Women la définit comme la redistribution du pouvoir, des opportunités et de l’accès pour les personnes de tous les genres. Atteindre la justice de genre signifie que toutes les femmes, les filles et les personnes bispirituelles, trans et non binaires obtiennent tous les droits, le soutien et le respect qui leur sont dus. Cela comprend des salaires justes et adéquats, la protection contre la violence et le harcèlement, la représentation à tous les niveaux de prise de décision et toutes les possibilités de réussir.
Poursuivre la justice de genre signifie poursuivre un vaste éventail de changements systémiques pour la justice sociale, y compris une fin au racisme, à la pauvreté et à d’autres formes de discrimination et d’obstacles. Comme le souligne l’organisation Third Wave Fund, « la justice de genre ne peut vraiment être atteinte que lorsque toutes les formes d’oppression cessent d’exister ».
Les deux tiers des Canadiens (64 %) connaissent une femme qui a été victime de violence d’ordre physique, sexuel ou psychologique.
Seulement une personne sur six au Canada est très sûre de savoir quoi dire ou faire pour soutenir une personne victime de violence sexuelle ou affective.
Le taux de chômage des femmes racialisées a atteint 10,5 % contre 6,2 % pour les femmes blanches.