Ensemble vers une nouvelle normalité

Nous pouvons toutes et tous contribuer à promouvoir l’égalité des genres dans le cadre de la relance post-pandémique

Lorsque la COVID-19 a frappé le Canada, elle a approfondi les inégalités que subissaient déjà les femmes d’origines diverses et les personnes bispirituelles, trans et non binaires. Dans la foulée de la relance post-pandémique, nous ne pouvons accepter que la « nouvelle normalité » soit PIRE qu’avant pour certaines personnes.

Définissons une nouvelle normalité en plaçant l’égalité des genres au cœur de nos efforts… parce que l’égalité des genres permet à tout le monde de s’épanouir.

Voici ce que vous pouvez faire :

REGARDEZ LA VIDÉO pour comprendre pourquoi nous devons créer une nouvelle normalité.

 

 

EXPRIMEZ-VOUS : Envoyez cette lettre aux gouvernements fédéral et provinciaux pour leur demander de placer l’égalité des genres au cœur des plans de relance post-pandémique.

 

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Vers une nouvelle normalité est une série de rapports sur l’égalité des genres dans le contexte de la pandémie de COVID-19. La série examine les risques que fait peser la pandémie sur les droits fondamentaux des femmes et propose de nouvelles façons de chercher l’égalité des genres au Canada dans le cadre des efforts de relance post-pandémie.

Image coverture Rapport Vers Une Nouvelle Normalite

Publié en mai 2020

Les femmes affichent des taux de violence genrée et de précarité financière supérieurs à d’autres groupes de personnes, et les organismes qui les servent sont à l’avant-plan des propositions d’interventions innovantes et opportunes. Mais plusieurs décennies de sous-financement ont privé les organismes de la capacité de répondre adéquatement aux besoins des collectivités en matière de services essentiels. La crise de la COVID-19 est l’occasion de changer cette situation et de doter le secteur des femmes de nouvelles ressources qui lui permettront d’aller de l’avant.

Aperçu des recommandations :

  • Garantir le financement de base des organismes au service des femmes et des organismes en quête d’équité;
  • Garantir la mise en œuvre de l’analyse comparative selon le genre plus dans la définition des politiques; impliquer le secteur des femmes dans la prise de décisions à tous les paliers de gouvernements;
  • Garantir que l’analyse comparative selon le genre plus soit appliqué dans la collecte des données relatives au secteur sans but non lucratif et de bienfaisance;
  • Faire de l’analyse comparative selon le genre plus une condition des transferts de paiements du gouvernement fédéral vers les provinces et territoires ainsi que dans les ententes de principes avec les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance.

Lire le rapport complet.

Coécrit par : Fondation canadienne des femmes, Ontario Nonprofit Network (ONN), Centre canadien de politiques alternatives, Kathleen Lahey
Avec la contribution de : Imagine Canada

Publié en juillet 2020

Les pertes économiques dues à la crise de la COVID-19 ont largement été encaissées par les femmes, en particulier par les femmes à faible revenu qui subissent des inégalités croisées en raison de leur race, leur classe sociale, leur handicap, leur niveau d’instruction et/ou leur statut d’immigration. La crise pandémique a révélé la fragilité des systèmes d’intervention ainsi que l’urgent besoin d’une refonte structurelle et de changements systémiques.

La baisse historique du taux d’emploi des femmes, aggravée par l’incertitude quant à la capacité à rouvrir complètement les services de garde d’enfants, un secteur particulièrement fragilisé et fragmenté, se présente comme un désastre potentiel pour la sécurité économique des femmes.

La planification de la relance offre la possibilité d’éliminer les préjugés genrés de la pensée économique et des politiques publiques, lesquelles ont longtemps négligé la valeur des infrastructures sociales pour plutôt favoriser l’austérité et la déréglementation. Des politiques transformatrices, qui soutiennent à la fois le travail rémunéré et le travail non rémunéré, seront nécessaires pour mettre fin à l’érosion des droits sociaux et économiques des femmes. Les plans de relance doivent centrer le bien-être économique des femmes et miser sur les expériences des communautés de femmes diverses et marginalisées.

Aperçu des recommandations :

  • Revitaliser les infrastructures sociales en finançant adéquatement le secteur de la prestation de soins;
  • Garantir que le travail de prestation de soins soit du travail décent;
  • Mobiliser des fonds publics pour transformer les secteurs de prestation de soins, dont les soins de longue durée; la garde des enfants; les services de prévention et d’intervention en matière de violence faite aux femmes et de violence fondée sur le genre

Lire le rapport complet.

Coécrit par : Fondation canadienne des femmes, Centre canadien de politiques alternatives, Ontario Nonprofit Network et Fay Faraday.

Publié en décembre 2020
Le présent rapport explore certaines des causes majeures historiques et actuelles de la violence fondée sur le genre ainsi que les effets de la violence de l’État sur les femmes. Il relate les expériences des femmes qui naviguent à travers des systèmes nationaux créés dans le cadre de l’histoire coloniale du Canada.

Les femmes font face à des problèmes de racisme structurel, de sexisme, d’hétéronormativité et de discrimination fondée sur la capacité physique; le rapport examine les façons de surmonter ces obstacles. La mise en œuvre du plan d’action national contre la violence faite aux femmes et la violence fondée sur le genre, ainsi que des programmes de prévention grand public offerts à tous les groupes d’âge, est un moyen d’y parvenir. Le renouvellement des relations avec les services de police et les systèmes juridique et pénal en est un autre.

Résumé des recommandations

En tant que société, dans notre travail et dans la façon dont nous traitons la violence fondée sur le genre, nous devons chercher à obtenir :

  • un soutien accru aux mouvements populaires et aux services pour les femmes;
  • une meilleure prise en compte de la part des gouvernements du rôle de la colonisation dans la violence faite aux femmes et la violence fondée sur le genre;
  • des solutions de rechange au système de justice pénale.
  • Nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin au racisme systémique et à la discrimination en nous éduquant et en promouvant la force, les connaissances et l’expertise des femmes autochtones, noires et de couleur.

Auteurs : Fondation canadienne des femmes, Hébergement femmes Canada, Pauktuutit Inuit Women of Canada, Anita Olsen Harper (CNACVF), Jihan Abbas (DAWN-RAFH Canada)

Lire le rapport au complet.

Publié en Mars 2021
Inspiré des contributions majeures des leaders de la santé publique comme la Dre Theresa Tam et la Dre Eileen De Villa, qui ont priorisé l’équité et l’intersectionnalité dans leurs réponses à la COVID-19, et des leaders régionales qui ont su redéfinir le leadership grâce à des interventions centrées sur la collectivité, ce rapport se veut une contribution à la vague de plus en plus visible de leadership et d’actions menées par des femmes et des personnes de genre divers. L’attention soudaine portée au leadership efficace des femmes en contexte de pandémie a motivé la rédaction de ce rapport en raison de la lamentable sous-représentation des femmes dans les postes de leadership public au Canada avant la pandémie, et la profonde sous-représentation des femmes noires, autochtones et racisées, tout comme des personnes trans, non binaires et bispirituelles. En célébrant le moment actuel et en soulignant les aspects qui doivent encore être améliorés, ce rapport vise à relancer la conversation sur le genre, l’intersectionnalité et le leadership dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et au-delà.

Aperçu des recommandations :

  • Renforcer les déterminants sociaux de la participation civique
  • Promouvoir la représentation des femmes
  • Décoloniser le leadership et les qualifications
  • Développer le leadership des jeunes femmes et des jeunes personnes trans et bispirituelles
  • Aborder la question du leadership et de la prise de décisions dans le rétablissement post-COVID

Corédigé par Platform, une plateforme de leadership civique pour les jeunes femmes et les jeunes de genres divers noir-e-s, autochtones et racisé-e-s.
Avec la collaboration de la Fédération canadienne des municipalités.

Lire le rapport complet

Lire le rapport complet en français, inuktitut, ou anglais.

Le présent rapport porte sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les jeunes des Premières Nations Métis·ses et Inuit·e·s du pays aujourd’hui connu sous le nom de « Canada ». Plus particulièrement, il vise à mettre en lumière les réalités des femmes et des personnes bispirituelles et de la diversité de genre, car plus de 80 % des personnes qui ont répondu au sondage s’identifient comme telles. Le rapport examine les effets de la pandémie sur les jeunes Autochtones et ses effets en matière de violence fondée sur le genre, et présente des recommandations concernant les meilleures manières de servir les jeunes des Premières Nations, Métis·ses et Inuit·e·s à l’avenir.

CORÉDIGÉ PAR
la Fondation canadienne des femmes,
Taylor Arnt et Courtney Vaughan

AVEC LA COLLABORATION DE
Tori Chief Calf

Une « boîte à outils » pour les sondages
Les créateurs du rapport ont également élaboré une « boîte à outils » pour aider les organisations à élaborer des sondages pour leurs propres communautés.

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