Rejoignez Le soulèvement des mères

Il est temps d’atteindre la justice de genre pour les mères et les proches aidantes.
À l’occasion de la fête des Mères, célébrons les mères et les proches aidantes en les aidant à s’élever.

Saluez une mère ou proche aidante dans votre vie

Envoyez une carte électronique et faites un don pour la fête des Mères afin d’aider les mères, les proches aidantes et les femmes de différents milieux ainsi que les personnes de diverses identités de genre à sortir de la violence et de la pauvreté, et à renforcer leur estime de soi et leur leadership. Votre don permet aussi de soutenir les plans d’actions de plaidoyer et les changements en matière de politiques afin de promouvoir la justice de genre au Canada.

Nous voulons connaître votre opinion

Êtes-vous mère ou proche aidante? Nous voulons savoir comment vous avez fait face aux deux dernières années éprouvantes. De quoi avez-vous besoin pour vous élever? Votre opinion nous aidera à continuer à élaborer des plans d’actions de plaidoyer et de politiques pour améliorer la vie des mères et des proches aidantes au Canada.

Acheter un cadeau de la fête des Mères à grand effet

Jetez un coup d’œil aux cadeaux qui encouragent la justice de genre offerts dans la boutique de la Fondation canadienne des femmes!

Faits saillants du sondage national de 2022: les faits

Lorsque nous avons lancé la campagne Soulèvement des mères en 2021, nous avons invité les mères et les proches aidantes à nous faire part de leurs besoins. Nous avons appris que beaucoup d’entre elles étaient sur le point de baisser les bras, surmenées, accablées et sous-estimées, que leur santé mentale en souffrait, et que les victimes de pauvreté, de discrimination et de violence genrée portaient un fardeau encore plus lourd. Nous avons révisé le sondage national et malgré les changements apportés aux protections liées à la pandémie, les résultats obtenus en avril 2022 montrent que les conditions des proches aidantes ne s’améliorent pas. Les mamans sont touchées de façon disproportionnée, surtout en ce qui concerne leur santé et leur carrière.

« Mon travail de parent est dix fois plus difficile à faire à cause de ça. Au cours de l’année dernière, j’ai lutté contre de graves problèmes de santé mentale. »

Participante au sondage 2021

« Je me sens très accablée et anxieuse. C’est difficile de s’occuper autant de mes enfants toute seule, de travailler et d’être isolée. »

Participante au sondage 2021

« Je suis la dernière sur la liste. Mes enfants et mon mari passent en premier. J’essaie de tout faire pour qu’ils se sentent bien. Qu’ils s’estiment heureux. Qu’ils soient à l’aise au sein du chaos créé par la COVID-19. Il ne me reste plus rien. »

Participante au sondage 2021

« Le personnel à temps partiel n’a pas droit à des congés de maladie, à des congés pour raisons personnelles, etc. Si vous devez vous absenter pour aider vos enfants ou pour faire face à tout ce qui se passe, cela complique considérablement les choses. »

Participante au sondage 2021

« En “temps normal”, il est presque impossible d’être à la fois mère et femme de carrière. Jongler entre les deux est épuisant, tant mentalement que physiquement. La pandémie rend encore plus impossible le fait d’être une proche aidante pour mes trois enfants et d’être toujours présente au travail. Perdre un revenu dont je ne peux me priver, perdre la responsabilité de mon employeur et perdre confiance en ma capacité de subvenir aux besoins de ma famille. »

Participante au sondage 2021

« Je suis tout à fait épuisée. Je suis tellement épuisée qu’aucun repos ne peut me ressourcer. Je dois être disponible à 110 %, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Tout le monde a accès à moi, en tout temps. »

Participante au sondage 2021

« On dit qu’il faut un village pour élever un enfant. Avant la pandémie, même si mon village était petit, il était là. Même lorsque les pauses étaient rares et espacées, elles avaient lieu. Maintenant, je n’ai plus de village et je n’ai pas eu une seule pause depuis plus d’un an. »

Participante au sondage 2021
48 %

des mères sont poussées à bout

  • 3 mères sur 5 (67 %) s’inquiètent de leur santé physique, contre 55 % en 2021
  • 39 % (plus d’un tiers) des mères disent qu’elles ont du mal à répondre aux exigences du travail

  • 3 mères sur 5 (67 %) s’inquiètent de leur bien-être émotionnel

  • 29 % des mères ont peur de prendre un congé par crainte de perdre leur emploi

  • 47 % des mères se disent épuisées à force d’essayer de concilier le travail et les responsabilités liées aux enfants

  • La grande majorité des mères (96 %) sont d’accord pour dire que les mères et les proches aidantes ont été fortement touchées par la pandémie et ont besoin de plus de soutien.

Beaucoup plus de mères que de pères disent …

Mères
Pères

qu’elles ont dû mettre leur carrière en veilleuse afin de gérer les responsabilités familiales et parentales (37 % contre 19 %)

  • qu’elles en font plus que leur conjoint lorsqu’il s’agit de gérer les horaires et activités des enfants (68 % contre 23 %) et de soutenir leur éducation (58 % contre 23 %)

  • qu’elles en font plus que leur conjoint pour organiser la garde des enfants quand les écoles sont fermées (57 % contre 22 %)

  • qu’elles se sentent anxieuses (41 % contre 34 %), isolées (21 % contre 18 %) et triste (24 % contre 14 %)

« Parmi les mots suivants, indiquez celui qui décrit le mieux ce que vous ressentez ces jours ci. »

Anxiété

0%
Mères
0%
Pères

Colère

0%
Mères
0%
Pères

Désespoir

0%
Mères
0%
Pères

Tristesse

0%
Mères
0%
Pères

Isolement

0%
Mères
0%
Pères

Peur

0%
Mères
0%
Pères

Sondage réalisé en avril 2022 par la Fondation canadienne des femmes, en partenariat avec la société d’analyse d’opinions Maru/Matchbox.

Autres recherches importantes

  • Les mères assument l’équivalent de deux emplois à temps plein. Les femmes ont déclaré consacrer en moyenne 68 heures par semaine à la prestation de soins avant l’arrivée de la COVID-19 au Canada et 95 heures par semaine après celle-ci, contre 33 et 46 heures pour les hommes.
  • Les niveaux de dépression et d’anxiété chez les mères ont presque doublé : 35 % des mères ont signalé des symptômes de dépression en 2020, contre 19 % pendant la période prépandémique.